Sunday, January 9, 2011

École de Guerre Économique já estuda caso Renault

Na École de Guerre Économique, liderada por Christian Harbulot, o escândalo da Renault é já um estudo de caso. Na escola de referência em matéria de "guerra económica" sabe-se bem a distinção entre espionagem (método ilegal) e inteligência competitiva (legal e recomendável) e que não é preciso recorrer a métodos ilegais na procura de informação, dado que 80 a 90% das informações úteis à tomada de decisão são informações abertas, ao acesso de todos os que dominem as técnicas necessárias para as saberem procurar, sem terem de ser hackers.

A l'Ecole de guerre économique, l'affaire Renault est déjà un cas d'école

Samedi 08 Janv. 2011138 par Hervé ASQUIN

"Symboliquement, Renault a perdu une bataille puisque son image est affectée mais l'entreprise peut encore marquer des points si elle prend conscience que le succès, aujourd'hui, repose au moins autant sur la manière de mener la guerre économique que sur le business, l'innovation ou la force de vente", explique-t-il.
C'est à cela qu'il prépare ses étudiants, aux "techniques de veille qui permettent de tracer les acteurs d'un marché, de cartographier les réseaux ou de suivre les ruptures et les transferts de technologie" mais aussi aux "opérations d'influence" pour "exploiter les failles de l'adversaire" ou "imposer un modèle dominant".
Dans cet univers complexe, la presse, l'internet, les forums et les réseaux sociaux offrent un puits sans fond d'informations. "Il n'est pas nécessaire de recourir à des méthodes illégales puisque 80 à 90% des informations utiles sont des informations ouvertes, accessibles à tous", souligne un autre étudiant, Adrien Mondange.
"On peut aller loin avec certains outils et certaines méthodes qui nous sont enseignées dans les murs de cette école sans être des hackers", confirme Armand Dutheil de la Rochère, 39 ans, un officier de l'armée de terre appelé à se reconvertir dans le renseignement.
Dans les couloirs de l'EGE, un étudiant confie sous couvert de l'anonymat qu'il entend rejoindre les services. "Traditionnellement, les services français travaillent plus pour la gloire du drapeau que pour la gloire de l'économie, contrairement aux Anglo-saxons", regrette-t-il.

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