Foram já concluídos os primeiros três concursos para a instalação da capacidade operacional da constelação de 30 satélites Galileu, e a grande surpresa foi a vitória de uma empresa familiar do norte da Alemanha sobre a gigante EADS Astrium (dez vezes maior em termos de efectivos). Será a OHB (em conjunto com a britânica Surrey Satellite Technology) a assinar com a ESA o contrato para o fabrico dos primeiros 14 satélites Galileo, orçado em 566 milhões de euros.
O site LesEchos.fr fala deste incrível desafio lançado pelo "David" OHB ao "Golias" EADS.
Espace : l'incroyable défi lancé par le petit OHB au géant EADS
Il y a moins de trente ans, ce n’était qu’une petite entreprise familiale du nord de l’Allemagne. Désormais, OHB est un acteur qui compte dans l’aérospatiale. Au grand dam d’EADS et de sa filiale Astrium, c’est lui qui fabriquera les premiers satellites du projet Galileo. Un contrat de 566 millions d’euros. Et l’histoire ne fait sans doute que commencer...
En bons Allemands du Nord, nous attendrons que l’encre du contrat soit sèche avant de faire la fête. » Berry Smutny, arrivé l’été dernier chez OHB, à Brême, pour y piloter l’activité dédiée aux satellites, savoure cette journée par avance. La direction du groupe allemand, au grand complet, sera aujourd’hui à Noordwijk, dans les environs d’Amsterdam, pour y signer le contrat passé avec l’Agence spatiale européenne (ESA), pour le compte de la Commission européenne, et portant sur la livraison de 14 satellites du projet de système de navigation européen Galileo. Qui l’eût cru ? Début janvier, c’est bien à cette PME allemande que Bruxelles a choisi de confier cette commande. Une sacrée claque pour le géant Astrium, filiale d’EADS, donné largement favori. A Brême, lorsque les verres auront fini de tinter, « nous nous mettons aussitôt au travail avec l’ESA », promet Berry Smutny. Le calendrier, il est vrai, est serré. Dès 2012, deux premiers satellites devront avoir été livrés, et le reste devra l’être en 2014. A lui seul, ce contrat de 566 millions d’euros - le plus gros de son histoire -représente près de deux fois le chiffre d’affaires d’OHB. Souvent décrit comme le Petit Poucet de l’industrie aérospatiale, l’entreprise brêmoise est devenue un acteur incontournable dans le développement et l’assemblage de petits satellites commerciaux ou scientifiques.
L’ESA elle-même a tenu, dans l’ultime phase de négociation du projet Galileo, à traiter sur un pied d’égalité les deux candidats, même s’ils ne boxaient pas dans la même catégorie. « Nous sommes sur un produit de haute couture. La taille de l’entreprise candidate importe peu », explique-t-on à l’agence. La différence, OHB, dix fois moins grand qu’Astrium en termes d’effectifs, l’a faite sur le contenu de sa proposition, tout en privilégiant le « low-cost », avec un prix inférieur de 100 millions d’euros à celui de son concurrent, dit-on.
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